Liste des intronisés 2024

Gavin
Schmitt

Athlète

À l’âge de 16 ans, Gavin Schmitt a connu toute une poussée de croissance. Déjà qu’il était un adolescent très grand, Schmitt a grandi de sept pouces en un an pour atteindre les 6-pieds-7 en 11e année. Cette grandeur supplémentaire a atteint tous ses membres et ils étaient difficiles à manipuler. « Je ne pouvais pas vraiment marcher et mâcher de la gomme en même temps, alors j’ai juste laissé tomber les sports pendant un an », a-t-il dit.

Quand il a commencé sa 12e année, sa mère, Joanne, a insisté pour qu’il joue au volleyball, se souvenant qu’un an plus tôt, un entraîneur provincial l’avait vu baisser la tête rapidement dans l’embrasure de porte d’un établissement de restauration rapide et lui a demandé sur-le-champ de se joindre à l’équipe. À ce moment, Gavin a décliné l’offre puisqu’il était plus préoccupé à savoir « comment coordonner mon corps » plutôt que de frapper un ballon de volleyball.

Quand il jouait pour l’équipe de son équipe secondaire, ce même entraîneur l’a vu à un tournoi et lui a dit qu’il pourrait faire de lui un joueur. À peine trois ans plus tard, Schmitt et sa stature de 6-pieds-10 ont été nommés au sein de l’équipe nationale.

« Je vais toujours me souvenir quand j’ai été retenu pour ma première équipe nationale en 2007, rappelle Schmitt. Je n’avais pas vraiment eu de bons essais et je ne pensais pas que j’allais être choisi pour l’équipe. Quand j’ai rencontré Glenn Hoag et les entraîneurs et que j’ai appris que j’ai finalement été choisi, ç’a changé ma vie », a-t-il mentionné.  
 
En 2014, Schmitt a mené les marqueurs du Canada dans six des sept matchs au Championnat du monde de la FIVB alors que l’équipe a fini en septième place, son meilleur résultat à vie. Il a été le meneur du tournoi pour les points aux Jeux panaméricains de Toronto 2015, où il a inscrit 25 points en demi-finale perdue par le Canada face à l'Argentine et dans le match de la médaille de bronze, remporté contre Porto Rico.  

C’est aussi aux Jeux panaméricains que les problèmes de fractures de stress ont réapparu. À l’été 2013, il a eu une douzaine de fractures de stress à son tibia gauche sur lequel on a inséré une tige et deux vis. Deux ans plus tard, il a subi une petite fracture à son tibia droit. Il a tenté de gérer la situation, mais en janvier 2016, il a subi une deuxième intervention identique. Il est revenu pour aider le Canada à se qualifier pour Rio 2016, qui a remporté le Groupe 2 de la Ligue mondiale du FIVB. L’équipe a ainsi obtenu une place dans le Groupe 1 élite en 2017. 
 
Gavin considère le tournoi de qualification olympique 2016 comme un moment important de sa carrière avec Équipe Canada. « Être assis dans le vestiaire avec mes coéquipiers et comprendre qu’on s’était qualifiés pour les Jeux olympiques est probablement une des expériences émotionnelles les plus inoubliables que j’ai connues dans ma carrière de joueur », a-t-il dit.

L’équipe a pris le cinquième rang à Rio.
 
Dans le monde du volleyball, Schmitt est littéralement allé partout. Il a joué dans six pays différents en 10 ans, vivant des expériences qui ont ponctué une carrière professionnelle à succès en jouant chez les pros en Grèce, en France, en Turquie, en Russie et en Corée du Sud. De 2009 à 2012, Schmitt a joué pour les Samsung Bluefangs de Daejeon dans la V-League de la Corée du Sud, où il a mené l’équipe vers trois titres consécutifs, remportant le trophée du Joueur par excellence au cours des saisons 2009-2010 et 2011-2012. En Corée du Sud, où le volleyball est hyper populaire, une jeune fille de 16 ans lui a même donné une note manuscrite lui demandant de l’épouser deux ans plus tard. 

Gavin donne le crédit à ses entraîneurs des niveaux collégial et universitaire, de même que ceux de l’équipe nationale, d’avoir travaillé avec lui pour en faire un joueur qui a été capable de se forger une place au sein de l’équipe nationale et de devenir un élément essentiel pour faire du programme d’une équipe parmi les 10 meilleures au monde.

Nous sommes honorés aujourd’hui d’introniser Gavin Schmitt en tant qu’athlète au Temple de la renommée de Volleyball. Il mérite sans l’ombre d’un doute cette reconnaissance pour ses contributions comme joueur clé pour Équipe Canada et pour sa remarquable carrière internationale.