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Le double Olympien T. J. Sanders accroche ses espadrilles

8 septembre 2022 : De préposé responsable d’éponger le plancher dans le cadre de matchs de la Ligue mondiale de la FIVB en 2007 à athlète qui a aidé le Canada à se qualifier pour les Jeux olympiques, T. J. Sanders a franchi bien des étapes et vécu bien des moments importants du volleyball canadien au cours d’une carrière où il a rejoint les rangs de l’équipe nationale senior en 2013.

Quelques souvenirs se distinguent des autres chez le passeur originaire de London, en Ontario, notamment quand l’équipe canadienne s’est qualifiée pour les Jeux olympiques de Rio après 24 ans d’absence à cette compétition. « Nous avions emprunté la route la plus longue et la plus difficile, mais après une défaite gênante contre Cuba, nous avons renversé la vapeur et ramené Volleyball Canada aux Jeux après une longue pause », a noté Sanders. L’équipe a pris le cinquième rang à Rio.
Parmi les autres moments importants que Sanders a vécus, il y a la récolte de la médaille de bronze en Ligue mondiale en 2017, ainsi qu’une autre qualification aux Jeux olympiques après s’être remis d’une blessure grave qui l’a forcé à rester à l’écart du jeu en 2018.

« La médaille de bronze a renforcé notre statut en tant qu’une des meilleures équipes au monde. Nous ne faisions plus qu’espérer pouvoir rivaliser avec les meilleures équipes, l’objectif était de remporter chacun de nos matchs et de décrocher une médaille à chacune de nos compétitions, a-t-il dit. L’autre souvenir que je retiens, ce serait mon parcours après ma blessure, alors que j’ai pu aider l’équipe à se qualifier pour les Jeux et réussi à participer au tournoi olympique. »
Sanders a aussi fait partie de l’équipe canadienne qui a obtenu son meilleur résultat à vie aux Championnats du monde de la FIVB en 2014, une septième place, en plus d’avoir aidé le Canada à rafler la médaille de bronze aux Jeux panaméricains à Toronto en 2015, ainsi qu’une médaille d’or au Championnat continental de la NORCECA.

Sanders a lancé sa carrière dans les rangs professionnels en 2014 et il a joué aux Pays-Bas, en Suisse, en Pologne et en Turquie. Parmi les faits saillants de sa carrière outre-mer, il y a le moment où son équipe, le PV Lugano, a été couronnée championne de la Suisse en 2015, celui où il a terminé deuxième du championnat turc avec l’Arkas Spor d’Izmir en 2017 et celui où il a remporté la Coupe de Pologne avec le Trefl Gdańsk en 2018.

Plusieurs personnes ont eu une influence sur sa carrière au fil des ans. « J’aimerais remercier tous les entraîneurs que j’ai eus avant que ma carrière avec Équipe Canada commence. Sans eux, je n’aurais pas eu l’occasion ni la passion de continuer à jouer au volleyball », a-t-il indiqué.

« J’aimerais remercier Dan Lewis qui, pendant un match de la Ligue mondiale en 2007, m’avait invité (j’avais alors 14 ans) à m’échauffer avec lui, ce qui a donné naissance à une passion pour le volleyball qui allait me rester tout au long de ma carrière.

J’aimerais remercier Glenn Hoag (l’entraîneur-chef d’Équipe Canada à l’époque) d’avoir pris le risque de donner une chance au jeune homme pas très grand que j’étais. Je remercie Stéphane Antiga (lui aussi un ancien entraîneur-chef) d’avoir investi en moi et de m’avoir guidé vers le plus haut niveau au monde. »
Sanders reconnaît aussi tout le travail acharné qu’ont fait les membres du personnel en coulisses, y compris ceux et celles qui l’ont aidé à se remettre de sa blessure à l’approche des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

« Merci à tous les membres du personnel de Volleyball Canada qui travaillent sans relâche pour nous donner l’occasion de compétitionner et de nous concentrer exclusivement sur la performance. Merci à tous mes coéquipiers au fil des ans avec qui j’ai eu la chance de batailler. Il y a bien des gens qui ont eu une influence sur ma carrière et sur ma vie et je n’ai pas l’espace ici pour les mentionner, mais sachez que j’apprécie et je reconnais le temps que vous avez consacré, ainsi que l’énergie et votre cœur, pour m’aider à réaliser mon rêve, vous savez qui vous êtes ! »

Sur le plan personnel, il est reconnaissant à l’endroit de sa sœur, Sam, qui lui a fait découvrir le volleyball, de ses parents Greg et Cyndy, qui lui ont offert un appui indéfectible, et sa conjointe Kyjsa Brkich, qui a été une « voix de la raison », surtout au cours de la période où il a dû travailler d’arrache-pied pour se remettre de sa blessure.

Le parcours de Sanders au volleyball est loin d’être terminé, lui qui vit et travaille présentement à Puvirnituq, au Nunavik, et fait partie d’une équipe qui gère un programme d’intervention psychosociale fondé sur le sport dans 11 communautés au Nunavik. Ce programme comprend notamment la tenue de camps, d’événements et de tournois de volleyball qui ont lieu autant dans le nord que dans le sud. « Au moment où ma carrière se termine, mon but est de jumeler la haute performance à tous les autres aspects remarquables de ce sport et des gens qui le pratiquent. »

Ses conseils aux jeunes athlètes en développement : « Ne sous-estimez pas l’importance d’avoir une mentalité forte et saine. Cela commence en posant beaucoup de questions et ça ne se termine pas au moment de quitter le terrain. Aussi, travaillez sur votre capacité à être présent. Cela vous permettra d’améliorer votre niveau de jeu et de progresser davantage, mais aussi de vivre une expérience plus riche. Transformez les inconvénients en atouts. J’ai eu pas mal d’atouts en ma faveur, mais j’ai aussi été en mesure de me forger une carrière malgré le fait que j’étais un ado de petite taille qui ne sautait pas très bien. Trouvez la solution en fonction de vos circonstances. »

Contact de Volleyball Canada pour les médias
Jackie Skender
Cell. : 613.794.7676

J’ai eu pas mal d’atouts en ma faveur, mais j’ai aussi été en mesure de me forger une carrière malgré le fait que j’étais un ado de petite taille qui ne sautait pas très bien. Trouvez la solution en fonction de vos circonstances.

TJ Sanders
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