28 oct. Général
L’Olympien Lucas Van Berkel annonce sa retraite de l’équipe nationale
28 oct. 2024 : Après plus d’une décennie au sein de l’équipe nationale masculine, ce qui lui a notamment permis de participer à deux éditions consécutives des Jeux olympiques, Lucas Van Berkel a récemment annoncé qu’il prenait sa retraite d’Équipe Canada.
La dernière présence de Van Berkel au sein de l’équipe a eu lieu aux Jeux olympiques de Paris 2024, où le Canada a fini en 10e place.
« Un de mes plus beaux souvenirs, c’est de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024 devant ma famille et mes amis, a indiqué Van Berkel. Contrairement à Tokyo 2020, où les partisans n’avaient pas été admis dans les gradins en raison de la pandémie, le fait de voir mes proches parmi la foule à l’occasion de la plus grande compétition du monde et d’un moment qui était le couronnement de ma carrière, c’est quelque chose que je vais toujours chérir. »
Van Berkel en était à sa deuxième présence aux Jeux en 2024, après ceux de Tokyo, où le Canada a pris la huitième place. Il a joué un rôle déterminant dans le parcours du Canada dans les qualifications continentales de la NORCECA, où le Canada a connu une séquence sans défaite et a décroché sa place à Tokyo.
« Un autre moment que je ne vais jamais oublier, c’est mon premier match olympique à Tokyo, contre l’Italie, a affirmé Van Berkel. Je me souviens clairement du trajet d’autobus jusqu’au stade, des larmes que j’avais aux yeux en pensant au long parcours que j’avais fait jusque-là. »
Pendant son passage avec Équipe Canada, le contreur central de 6 pieds 9 pouces s’est bâti un c.v. fort impressionnant. Son parcours a commencé avec l’équipe U21, quand il a remporté l’argent au Championnat U21 de la NORCECA (2010) et l’argent à la Coupe panaméricaine (2011). Avec l’équipe senior, il a raflé des médailles de bronze à la Coupe panaméricaine (2016), en Ligue mondiale (2017) et aux Championnats de la NORCECA (2017, 2019). Plus récemment, il a remporté l’argent aux Championnats de la NORCECA 2023.
Van Berkel, qui est originaire d’Edmonton, en Alberta, a tenu à reconnaître le travail fait par tous les entraîneurs et membres du personnel d’encadrement qu’il a côtoyés au cours de sa carrière au volleyball.
« Je veux commencer par remercier (mon entraîneur) Ben Josephson, qui m’a initialement donné une chance à l’Université Trinity Western et m’a inspiré à rêver de plus grandes choses. Ben a façonné mes habiletés au volleyball, mais aussi mon développement personnel, me préparant en vue du prochain niveau.
« J’aimerais aussi remercier Glenn Hoag, qui a pris un risque avec moi tôt dans ma carrière et m’a appris l’importance de représenter son pays avec fierté et passion. Sa connaissance du jeu est sans égal et je fais encore appel à lui pour obtenir des conseils.
« Aussi, je veux remercier tous les entraîneurs des équipes nationales que j’ai eus au fil des ans, de l’époque de l’équipe nationale junior à celle de l’équipe nationale senior – Glenn, Ben, Stéphane Antiga et Tuomas Sammelvuo. Ils m’ont tous fait profiter de leur point de vue particulier sur le volleyball et j’ai tellement appris de chacun d’entre eux. »
Avant de rejoindre les rangs de l’équipe nationale, Van Berkel a joué pour l’Université Trinity Western, où il a mené son équipe à la conquête de deux championnats de U SPORTS consécutifs. Sa carrière dans les rangs professionnels l’a amené un peu partout en Europe, alors qu’il a porté les couleurs d’équipes en Suède, Tchéquie, Suisse, Italie, Allemagne, Turquie et France, ainsi qu’au Portugal.
Parmi les faits saillants de sa carrière chez les professionnels, il y a les médailles d’or qu’il a décrochées dans la Elitserien suédoise (2015), à la Coupe de Suède (2015) et la Supercoupe de Suisse (2017), dans la Ligue suisse (2017) ainsi qu’à la Coupe de Suisse (2017), la Supercoupe de Turquie (2020), la Coupe d’Allemagne (2022) et la Coupe du Portugal (2024) – pour ne nommer que quelques-unes de ses réalisations.
Maintenant âgé de 32 ans, Van Berkel a passé la majeure partie de sa vie d’adulte à jouer au volleyball professionnel, mais il a aussi apprivoisé un autre rôle important : celui de père.
« J’ai vraiment aimé le fait d’être un père et un athlète, a dit Van Berkel. Au début, je me demandais si ça allait affecter mon niveau d’engagement à l’égard du volleyball, mais en fait ç’a plutôt nourri mon désir d’exceller. Une bonne gestion du temps est la clé pour trouver le bon équilibre entre la vie familiale et les engagements sportifs. Toutefois, il n’y a pas beaucoup d’emplois qui te permettent de passer une bonne partie de tes journées à la maison avec les enfants avant d’aller à l’entraînement, et c’est là quelque chose que j’apprécie vraiment. »
Il donne aussi le crédit à son épouse, Holly, en raison du soutien qu’elle lui a donné et des sacrifices qu’elle a faits en cours de route.
En repensant à sa carrière, Van Berkel mentionne aussi les nombreuses leçons de vie qu’il a apprises.
« Une des plus grandes choses que je retiens, c’est de ne jamais tenir l’expérience que je vis pour acquis, a-t-il dit. Être un joueur de volleyball professionnel est le meilleur travail au monde et représenter son pays est un immense honneur qui vient avec ses responsabilités. Tu dois toujours accepter cet honneur avec fierté. »
« Il faut savourer le moment et les batailles que tu dois livrer avec tes coéquipiers, mais ne jamais faire preuve de complaisance. Il faut toujours chercher à repousser ses limites et pousser ses coéquipiers à devenir meilleurs. Certains de mes plus beaux souvenirs viennent des moments de compétition aux côtés de mes amis les plus proches et de mes compatriotes. »
« Il faut savourer le moment et les batailles que tu dois livrer avec tes coéquipiers, mais ne jamais faire preuve de complaisance. Il faut toujours chercher à repousser ses limites et pousser ses coéquipiers à devenir meilleurs. Certains de mes plus beaux souvenirs viennent des moments de compétition aux côtés de mes amis les plus proches et de mes compatriotes. »
Bien qu’il prenne sa retraite d’Équipe Canada, Van Berkel ne quitte pas entièrement le volleyball et il s’est même donné un nouvel objectif de carrière.
« Je suis actuellement entraîneur pour des cours privés de volleyball, je gère des programmes de mentorat et je dirige des camps tout en travaillant vers mon but ultime, qui est devenir pompier. Même si je me dirige vers ça, je vais continuer d’être entraîneur et de diriger des camps quand je suis en congé. »
Contact de Volleyball Canada pour les médias
Jackie Skender
jskender@volleyball.ca
Cell. : 613-794-7676