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Retour sur l’arbitrage à Paris 2024

Le Canada a été bien représenté au volleyball intérieur, de plage et assis.

10 octobre 2024: C’est bien connu, le Canada a brillé de tous ses feux aux Jeux olympiques et paralympiques, avec notamment une récolte historique de médailles au volleyball sur plage et au volleyball assis. Bien qu’il soit tout à fait justifié que l’attention ait alors été tournée vers les athlètes et les entraîneurs, il faut mentionner que des arbitres canadiens ont aussi laissé leur marque sur le sable et sur le terrain à Paris 2024.

C’est ainsi que le Canadien Scott Dziewirz a été affecté au volleyball intérieur, Brian Hiebert et Lucie Guillemette l’ont été au volleyball de plage, tandis que Neal Konowalyk (match pour la médaille d’or chez les hommes) et Marie-Claude Richer (match pour la médaille d’or chez les femmes) ont arbitré à l’occasion du tournoi de volleyball assis des Jeux paralympiques. De plus, Guy Bradbury a été instructeur d’arbitres au volleyball à l’occasion des Jeux olympiques et André Trottier a été instructeur d’arbitres au volleyball de plage.

« Au nom du Comité national des arbitres, je félicite les arbitres des Jeux olympiques et paralympiques pour leur dévouement et leur professionnalisme remarquables au moment d’officier au plus haut niveau de compétition. Vos réalisations individuelles sont non seulement le reflet de votre bon travail et de votre engagement, elles viennent aussi rehausser la réputation de Volleyball Canada à l’échelle mondiale. Ensemble, vous incarnez l’esprit d’excellence et l’esprit sportif qui inspirent vos confrères et consœurs arbitres ainsi que la communauté du volleyball au grand complet. »

Scott Borys — Président du comité.

Comment c’était d’officier au moment où toute la planète regardait les matchs ?

« C’est une expérience qui a clairement été le fait saillant de ma carrière. Il n’y a rien qui s’approche de la sensation qu’on ressent quand on participe aux Jeux olympiques, a déclaré Scott Dziewirz, qui est un arbitre international depuis 20 ans et a été affecté au volleyball intérieur à Paris. Je dirais qu’à part le moment où j’ai reçu le courriel d’invitation aux Jeux, un de mes plus beaux souvenirs est survenu quand je suis entré sur le site du volleyball pour la première fois et que j’ai vu le logo de Paris 2024 partout, suivi de ce que j’ai ressenti quand j’ai sifflé pour qu’on procède au service à mon premier match — c’est à ce moment-là que tout est devenu vrai pour moi! »

Son collègue et compatriote Brian Hiebert a ressenti ses plus grands moments de fébrilité sur le site — maintenant emblématique — de volleyball de plage à Paris : « C’était une expérience extraordinaire d’arbitrer devant la Tour Eiffel, surtout les matchs en soirée avec l’éclairage et l’atmosphère. Le stade de 13 000 places était peut-être un des plus beaux sites sportifs olympiques de tous les temps. »

Outre ses affectations sur le sable, Hiebert a eu droit à d’excellents sièges pour le spectaculaire match entre le Canada et le Brésil en finale féminine. Il a aussi été témoin de moments historiques à l’échelle internationale.

« Mon dernier match comme premier arbitre a été un match des quarts de finale chez les hommes, ce qui s’est avéré le dernier match olympique pour le sextuple Olympien Pablo Herrera de l’Espagne. Quelle formidable réalisation de sa part, a lancé Hiebert. Ma dernière affectation a été le match pour la médaille de bronze en tant que second arbitre. Même si ce n’est pas pour cette raison-là que j’arbitre, c’était un grand honneur d’être affecté à un match aussi important. »

Deux semaines après la fin des Jeux olympiques, les Jeux paralympiques se sont mis en branle avec notamment le volleyball assis.

Arbitrant à ses troisièmes Jeux paralympiques, Marie-Claude Richer a agi comme premier arbitre dans le cadre de la finale féminine.

« C’est beaucoup de pression d'arbitrer une finale paralympique, mais je me suis bien sentie, je me suis sentie en contrôle tout au long du match. C’est une bonne expérience à avoir. Quand il y aura de nouveau de la pression dans un autre match important, je vais me souvenir que je suis capable de livrer la marchandise », a-t-elle indiqué.

« Ce que j’ai trouvé le plus impressionnant à Paris 2024, c’était la ferveur des foules. Les Français ont rempli les gradins pour regarder les matchs de volleyball assis, leurs chants et leurs cris ont transporté les équipes et les officiels tout au long des matchs, sans égard au pays, même les adversaires de l’équipe de France. »

Au niveau personnel, Marie-Claude a expliqué qu’elle était « totalement emballée d’avoir été invitée à ces Jeux paralympiques étant donné que c’était en France, le pays de mes ancêtres. Et ça allait être les Jeux où la langue française allait être à l’avant-plan. Pour une arbitre du Québec, c’était vraiment spécial. »

Les arbitres canadiens avaient été bien préparés à gérer la pression qu’il y a à l’échelle mondiale.

« Notre équipe d’instructeurs d’arbitres, qui comprenait notamment le Canadien André Trottier, a travaillé extrêmement fort ces quatre dernières années pour nous donner une excellente formation, clarifier la réglementation et nous expliquer clairement quelles sont les attentes dans chacun de nos rôles. Les arbitres se sont généreusement soutenus les uns les autres pour faire ressortir leur meilleur niveau de performance », a fait savoir Brian Hiebert.

Que ce soit sur le sable à l’ombre de la Tour Eiffel, à l’Arena Paris Sud (intérieur) ou à l’Arena Paris Nord (assis), Paris 2024 a tiré le meilleur de toutes les personnes impliquées.

Scott Dziewirz y est allé de la réflexion suivante: « L’expérience et l’esprit de camaraderie que nous avons vécus ensemble, avec tous les arbitres de volleyball (intérieur et sur plage) durant les Jeux, c’était tellement une belle famille et nous avons tous appris les uns des autres… C’est une expérience qui a clairement été le fait saillant de ma carrière.  Il n’y a rien qui s’approche de la sensation qu’on ressent quand on participe aux Jeux olympiques. »

Refs in action in Paris